Accueils collectifs de mineurs

Une longue pratique des accueils collectifs de mineurs (ACM) marque l'Église catholique en France. Église qui, dès l'aube du vingtième siècle, a activement créé colonies de vacances et patronages. Les mouvements de jeunesse (action catholique spécialisée, scoutisme) ont proposé aux jeunes des activités qui ont fortement marqué les adultes qu'ils sont devenus. Confessionnelles ou non, ces structures ont changé. Le secteur de la jeunesse et de l'éducation populaire peut sembler essoufflé. Pourtant, des propositions, scoutisme par exemple, voient bel et bien leurs effectifs progresser !L'éducation complémentaire de l'école et de la famille constitue une préoccupation des collectivités territoriales et aussi de l'Église catholique. Sans prétendre dresser un point complet de la situation, il s'agit d'examiner comment, en droit français et canonique, l'Église peut proposer des ACM. Enfin, de graves affaires de pédophilie mettent en évidence la responsabilité des institutions concernées à l'égard des victimes il faut poser des cadres solides pour une vraie protection des mineurs.L'auteurPrêtre du diocèse de Sens et Auxerre, Hugues GUINOT, né en 1958, est chancelier diocésain et curé. Très engagé dans le secteur de la jeunesse et de l'éducation populaire, il est aujourd'hui formateur au sein des Scouts et Guides de France. Titulaire d'une licence canonique (maîtrise) de théologie, il fut jusqu'en 2011 vice-recteur du séminaire interdiocésain d'Orléans, où il donne encore des cours. Son mandat de vice-recteur de séminaire achevé, il a repris à mi-temps, à l'Institut catholique de Paris, des études de Droit canonique qui l'ont conduit à soutenir, le 30 octobre 2014, un mémoire de licence dont est issu le présent ouvrage.