Elizabeth P.

Roman

Préludes

17,90
Conseillé par
16 juin 2020

Me voilà un peu perplexe et déroutée devant ce dernier roman de Mickael Uras.
Non pas que l’histoire m’ait déçue, pas du tout.
C’est juste que je ne m’attendais pas du tout à ça.
Ҫa ne ressemble en rien aux précédents.
Je pensais retrouver un peu de Sardaigne, un peu de Proust.
Il n’en est rien.

C’est l’histoire simple d’un homme simple.
Amoureux de sa femme universitaire
Soucieux de son fils de treize ans, un brin pédant il faut bien le dire.
Mais il est las de son travail et traverse une sévère crise de la quarantaine
Il ne rêve que de l’île de Mona. Il voudrait y être iguane et ne rien faire.
Avec peu d’éléments, l’auteur a su faire une histoire émouvante et drôle.
Une histoire grave et légère, déprimante et amusante, qui aurait pu être ennuyeuse mais qui est intéressante, mélancolique et humoristique, empreinte d’un passé douloureux et d’un futur de rêve sur une île..
Que de paradoxes !

C’est une source de réflexion sur le sens de la vie, sur le rôle et l’importance des parents, sur les passages à vide.
On retrouve, comme dans tous les livres de Mickaël Uras, beaucoup de positivisme et de douceur.

Conseillé par
11 juin 2020

Etrange mais attachante cette Gloria.
Peu de monde dans sa vie :
ses deux filles
son mari décédé
oncle Gio
l’avocat de son père.
Voilà son univers.
Elle semble un peu bipolaire, mais elle a un tempérament exceptionnel Gloria.
Aimante, farouche, déterminée.
Quelque chose la menace, elle fuit avec ses filles.
L’histoire est simple et complexe à la fois.
Suspense de bout en bout
.Plus que l’histoire, c’est la construction du récit qui est remarquable.
Retours en arrière.
On avance par petites touches.
Les questions demeurent.
Tout est fin, subtil.
Véronique Ovaldé se révèle encore une fois une excellente romancière

Conseillé par
11 juin 2020

Mais quelle belle histoire !
4 000 000 de lecteurs conquis.
Je me suis dit, c’est trop, ça doit être commercial.
Et bien, je suis la 4 000 001ème lectrice conquise.
Quand Kya eut sept ans, sa mère est partie, puis ses frères et ses sœurs, puis son père.
Si bien qu’à dix ans, elle se retrouve seule dans un semblant de maison au cœur des marais.
Elle apprend à se débrouiller seule.
C’est très émouvant.
Osmose totale avec la nature.
Elle ne connaît que trois personnes :
Tate, un jeune garçon qui lui apprend à lire
Jumping, un vieux noir à qui elle vend des moules pour survivre
La femme de Jumping, qui lui donne des vêtements.
Le reste du village la rejette.
Pour eux, elle est la va-nu-pieds, la « fille des marais »
Quelle force habite cette petite fille qui deviendra une femme blessée et farouche, mais célèbre.
Quelle emprise sur elle-même pour vivre une telle vie de solitude.
C’est franchement magnifique.
En plus, l’écriture est belle, limpide.
J’ai été sous le charme du début à la fin.
Je ne sais pas quoi dire de plus ; les qualificatifs me manquent.

Conseillé par
11 juin 2020

Giorgia est une jeune femme aimante mais révoltée, à vif.
Elle aime tendrement ses deux enfants, passionnément son amoureux, énormément son travail.
Mais en elle, une grande colère est tapie.
Contre qui ?
Sa mère vient de mourir et remontent en elle les souvenirs de l’été de ses huit ans.
Que s’est-il passé ?
Elle en veut terriblement à sa mère, à sa famille.
Mais de quoi ?
J’ai beaucoup aimé Georgia, sa souffrance, sa force de vie.
Elle mène son combat seule, envers et contre tout.
C’est bien écrit
C’est bien construit.
C’est émouvant, poignant.
Les réponses à nos questions ne viennent qu’en fin de livre.

Conseillé par
1 juin 2020

Une parodie désopilante du pouvoir corrompu et de ses abus.
Avec une imagination débridée, l’auteur nous dépeint un monde absurde et déjanté.
C’est pétillant et drôle.
On pense à Ubu roi, à la Ferme des Animaux, à Boris Vian….
Mais on a affaire à une œuvre bien personnelle.
C’est très bien écrit, amusant, poétique, farfelu.
Derrière cette énorme farce, on ne peut s’empêcher de penser à la politique de notre monde, et là, c’est un peu moins drôle..
Bien que ce ne soit pas mon genre de lecture de prédilection, j’ai passé un excellent moment.