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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots12 janvier 2024
famille, Italie
La Sardaigne, ses plages et sa mer aux eaux transparentes, sa ville de Cagliari et sa ville, moins connu, de Carbonia, sa base de lancement de missiles.
J’ai aimé que l’autrice me plonge dans une vieille famille d’industriels italiens pas aussi riches et connus que la famille possédant Fiat, mais pas loin. L’empire s’est construit sur les roulements à billes.
J’ai eu de la peine pour Suzanne, la femme française de l’héritier Paolo. Issue d’une famille modeste du Gard, elle veut tout faire bien avec ses trois enfants ainsi qu’avec sa belle-mère.
J’ai aimé détester la belle-mère Marta : son snobisme, ses petites agaceries.
Le beau-père est absent du roman, et pourtant c’est lui qui tient la place centrale.
J’ai aimé que dès le début de l’histoire qui se déroule pendant les vacances d’été, il y ai un mot prononcé par inadvertance et qui éveille les soupçons de Suzanne : de quel enlèvement est-il question ?
Mais j’ai été un peu déçue par la fin qui expose les affaires politiques italiennes des années 70 en citant des noms (la loge P2, Mattei, Pasolini…) un peu comme un fourre-tout.
J’ai aimé les leitmotivs : Paolo dans le hamac comme quand il était enfant, les enfants qui doivent se brosser les dents sinon les fourmis viendront manger le sucre dans leur bouche, Marta et sa phobie des fourmis.
J’ai aimé que Suzanne prenne le temps de discuter avec les vendeurs de plage, de connaitre leur nom, qu’elle les laisse se reposer sur un transat.
J’ai aimé que certains titres de chapitres soient des titres de chansons ou de films.
Une lecture qui m’a emmené sur une plage de supers riches de Sardaigne qui cache un bien sombre passé.
L’image que je retiendrai :
Celle du tableau de Carbonia que le beau-père Ercole affiche dans son bureau, lui qui avait tenté de bâtir Petrolia.