Temps glaciaires

Fred Vargas

Flammarion

  • Conseillé par (Libraire)
    18 mars 2016

    Le grand retour tant attendu de Fred Vargas tient toutes ses promesses ! A dévorer sans modération !
    Céline


  • Conseillé par
    26 août 2015

    policier, Révolution

    Adamsberg et sa brigade au complet, y compris le chat, tente de résoudre deux suicides qui n’en sont pas.
    Sont-ils liés à un drame qui s’est déroulé plus de 10 ans auparavant en Islande ? Ou bien sont-ils en lien avec le groupe de recherche sur Robespierre et la Révolution ?
    En plus de cette double énigme, la brigade est partagée entre Adamsberg focalisé sur le drame Islandais parce que cela le démange, et Danglard qui invoque le sacro-saint raisonnement. Mais Adamsberg est un pelleteur de nuages qui privilégie les hommes à la raison.
    Cette fois, j’ai aimé découvrir qu’en islandais, ordinateur se dit « tolva » : la sorcière qui compte.
    L’image que je retiendrai :
    Celle de l’esprit puissant sur cette petite islandaise perdue, qui donne et qui reprend.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/23/temps-glaciaires-fred-vargas


  • Conseillé par
    1 juin 2015

    petite déception ...

    Déçue ? Pas vraiment mais presque ... Du bonheur à retrouver Adamsberg et toute son équipe, des amis autour d'une table, je me joindrais bien à eux pour savourer un petit verre de blanc et bavarder de corvidés et de sangliers. En ce qui concerne l'intrigue Révolution-Islande, c'est un peu moins séduisant, il faut s'accrocher pour comprendre et on sent bien que même Fred Vargas a eu du mal à poursuivre. Donc, ma première impression était la bonne, l'auteur a souffert sur cette histoire-là ! Reste qu'en France nous avons besoin de femmes qui écrivent des polars, c'est moins gore que ces messieurs, mais pour autant il n'est pas toujours simple de garder la tête hors de l'eau. J'espère que Fred Vargas n'attendra pas 3 ans pour écrire la suite et qu'elle sera alors à nouveau plus inspirée.


  • Conseillé par (Libraire)
    25 avril 2015

    Grandes retrouvailles

    Installez-vous confortablement, dès la première ligne vous ne quitterez plus ce polar. Embarquez pour ce voyage improbable entre les terres froides islandaises et Robespierre, dans ce nouvel opus comme toujours surréaliste mais tellement réjouissant. L’atmosphère est là, c’est comme retrouver sa bande d’amis après une longue séparation, merci à Fred Vargas pour ces belles retrouvailles.


  • Conseillé par (Libraire)
    7 avril 2015

    De l'Islande à la Révolution française

    Après quatre ans d'attente, Fred Vargas retrouve son Adamsberg fétiche pour nous entraîner sur les rives froides de l'Islande et dans les arrières-cours de la Convention.

    Des meurtres reliés à l'Islande et à Robespierre, voila dans quoi nous embarque l'inénarable Adamsberg et son fidèle Danglard, absolument à son aise au sein de la Convention et des individus qui la peuplent. Résolument hors du temps, hors des sentiers battus du polar habituel, "Temps glacières" est une vraie fuite en avant. Plongé dans les mythes islandais et hanté par les personnalités de nos grands révolutionnaires, Adamsberg devra aller jusqu'au bout des choses pour que ça ne "gratte plus" et ramener la paix dans une famille tourmentée.

    Un retour réussi pour Fred Vargas qui nous donne envie de nous plonger dans un livre d'Histoire, sitôt "Temps glacières" refermé.


  • Conseillé par
    12 mars 2015

    De Fred Vargas, je n'avais lu que L'homme aux cercles bleus qui avait été une petite déception. Mais, il y a des tentatrices sur la blogo, une libraire férue de policiers et de thrillers chez Dialogues et me voilà embarquée dans ce polar.

    Tout commence par le suicide d'une vieille dame Alice Gauthier à Paris. Suicide, c'est bien vite dit car une lettre où elle révèle un poids qui lui pesait sur la conscience a été postée. Et le père du destinataire de la lettre se donne la mort également. A côté des deux corps, un dessin bien étrange suscite la curiosité du commissaire Adamsberg et de son équipe. Dix ans plus tôt, un voyage en Islande tourna au cauchemar pour un groupe de français. Bloqués par la brume sur une île pendant quinze jours, deux d'entre eux moururent de froid. Or étrangement Alice Gauthier et monsieur Masfauré faisaient partie du groupe. Mais se greffe à cette piste une association spécialisée dans les écrits de Robespierre qui se réunissent pour revivre l'Histoire.

    Ajoutez-y un sanglier protecteur, un Robespierre plus vrai que nature, des rebondissements, un brin de malice et d'humour, de l'originalité, des dialogues réjouissants, une écriture qui accroche à la rétine et impossible de lâcher ce livre !
    Fred Vargas nous promène de l'Islande à la période révolutionnaire sans jamais perdre son lecteur. On revient sur les hypothèses, on pense y voir plus clair et pouvoir démêler avant le commissaire la pelote méchamment emmêlée. Mais les intrigues sont savamment orchestrées.

    Entièrement conquise, j'en redemande. Un polar hypnotique sans temps mort, des personnages humains et souvent très attachants, j'en redemande ! Du pur plaisir !


  • Conseillé par
    10 mars 2015

    Temps glaciaires

    ![](http://www.onlalu.com/site/wp-content/uploads/2015/07/soledad-vargas- 180x169.jpg) **Cliquez au moins une fois sur l'image pour l'agrandir **[Retrouvez Soledad sur son blog]( http://www.soledadbravi.com/)

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    9 mars 2015

    Adamsberg enfin de retour et Fred Vargas aussi

    Pour Fred Vargas, au commencement doit être le verbe. Enfin le verbe, entendons-nous, les verbes, les substantifs, les adjectifs, attributs, adverbes et toute la panoplie des mots possibles. Cet ensemble sémantique qui vient construire et habiller l'idée ou les idées qui la hantent et l'obligent à se lancer une fois de plus dans les sentiers obscurs des aventures de son commissaire Adamsberg.

    Pour Adamsberg, au commencement, c'est le signe qui compte. Ce peut être un cercle bleu, une morsure de loup gigantesque, un os dans une déjection canine, un 4 à l'envers, une chaussure avec un pied dedans, un trident ou, comme dans ces Temps Glaciaires, un H mal foutu affublé d'un gribouillis convexe. Hiéroglyphe, lettre cyrillique, idéogramme ou symbole sectaire farfelu ? Danglard est là pour éclairer ou pas, mettre son érudition en marche, et, le lumineux Lucio pour nommer l'araignée qui gratte ou le chemin ignoré. Chacun sa place, Adamsberg, c'est le repèreur de signe abscons qui font les grandes enquêtes et les belles énigmes.

    Fred Vargas, en bonne archéologue, exhume les mots des profondeurs du champ lexical, les libère de la gangue de sens accumulée par le temps ou l'usage commun, les bichonne et leurs trouve habilement une place choisie qui va faire sens dans une histoire de Robespierre et d'Islande qui, a priori, n'en a aucun. Elle sculpte un monde où chaque détail a sa vie propre, un monde qui n'est pas le reflet de la réalité, un monde original et unique qui nous aspire, substituant son imaginaire à notre réel. Le personnage le plus insignifiant y a sa description précise et nette, il s'anime, même mort depuis plus de deux siècles ou aussi improbable qu'un monstre islandais.

    Temps Glaciaires est encore un roman rare, exceptionnel même. De ceux que j'appelle une confiserie, domaine du plaisir pur. Quatre ans sans nouvelles et paf ! Adamsberg, de son pas indolent revient et l'on replonge immédiatement sans pouvoir lui en vouloir une seconde de cette absence. De toute façon, il n'en aurait réellement rien à faire de nos états d'âme alors à quoi bon récriminer ?

    Le charme n'est pas rompu, il opère comme toujours. Vargas, seule, peut nous passionner pour un démon islandais intervenant dans une histoire de députés révolutionnaires avec des témoins qui tournent leurs pensées sept fois - et pas une de plus – dans leurs têtes. Poétique, absurde, étonnant, désarmant, ce roman est tout cela à la fois et ne répond heureusement à aucune étiquette.

    Entrez sans aucune hésitation dans ce roman, sans référence, sans préconçu ni préjugé. Il faut, pour que le sortilège agisse, juste suivre attentivement les déambulations d'Adamsberg et se laisser griser par la magie des mots.

    Suite de la chronique sur Quatre Sans Quatre
    http://quatresansquatre.com/article/chronique-livre-temps-glaciaire-de-fred-vargas-1425920387