- EAN13
- 9782081234864
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/04/2010
- Collection
- Champs actuel
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Grand méchant marché : décryptage d'un fantasme français
David Thesmar, Augustin Landier
Flammarion
Champs actuel
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Papier - Flammarion 6,00
> Disponible prochainement En France, le capitalisme financier est vécu comme
une source insupportable d'aliénation et d'inégalité. Or, ce livre en fait la
démonstration, certains lieux communs du discours anti-capitaliste sont faux
et doivent être dénoncés. Partout, le développement financier est un
accélérateur de croissance. Les marchés n'induisent pas la myopie industrielle
pour laquelle on les blâme, mais permettent le financement de projets de
longue haleine. Pour comprendre ce malaise, un détour par l'histoire s'impose.
Contrairement à une idée répandue, la France n'était pas prédisposée à l'anti-
libéralisme. C'est le succès mal interprété des Trente Glorieuses qui a nourri
l'illusion qu'un a autre capitalisme serait possible. Notre économie reste
largement structurée par l'héritage de l'après-guerre. La libéralisation des
années 1g8o, stoppée en rase campagne, a donné naissance à un capitalisme
schizophrène: un patronat hésitant entre sa loyauté aux actionnaires ou aux
salariés, des actionnaires en majorité étrangers et qui ne représentent pas
une force politique. Pour rendre au capitalisme sa légitimité, il faut faire
des Français les acteurs à part entière d'un capitalisme financier dont ils
doivent être les premiers bénéficiaires.
une source insupportable d'aliénation et d'inégalité. Or, ce livre en fait la
démonstration, certains lieux communs du discours anti-capitaliste sont faux
et doivent être dénoncés. Partout, le développement financier est un
accélérateur de croissance. Les marchés n'induisent pas la myopie industrielle
pour laquelle on les blâme, mais permettent le financement de projets de
longue haleine. Pour comprendre ce malaise, un détour par l'histoire s'impose.
Contrairement à une idée répandue, la France n'était pas prédisposée à l'anti-
libéralisme. C'est le succès mal interprété des Trente Glorieuses qui a nourri
l'illusion qu'un a autre capitalisme serait possible. Notre économie reste
largement structurée par l'héritage de l'après-guerre. La libéralisation des
années 1g8o, stoppée en rase campagne, a donné naissance à un capitalisme
schizophrène: un patronat hésitant entre sa loyauté aux actionnaires ou aux
salariés, des actionnaires en majorité étrangers et qui ne représentent pas
une force politique. Pour rendre au capitalisme sa légitimité, il faut faire
des Français les acteurs à part entière d'un capitalisme financier dont ils
doivent être les premiers bénéficiaires.
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