- EAN13
- 9782081259362
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 12/01/2011
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 23,50
En 1878, à l’occasion du centenaire de la mort de Voltaire, Nietzsche lui
dédie son dernier ouvrage, Humain, trop humain. Malgré cet hommage éclatant,
la parenté des deux esprits a longtemps été négligée. C’est toute l’ambition
de cet essai d’éclairer une rencontre essentielle de notre modernité.
Nietzsche et Voltaire : il s’agit d’une « lettre volée », aussi centrale
qu’inaperçue, une de ces lettres qui établissent une filiation oubliée. Elle
nous rappelle d’abord quel implacable combat avec l’oppression religieuse a
été le foyer de nos libertés. Le regard de Nietzsche nous rend l’audace de
Voltaire. Dans ce détour créateur, Voltaire apparaît comme l’aboutissement
d’une civilisation capable d’engendrer une indépendance d’esprit
exceptionnelle dans l’histoire humaine. Par-delà un siècle de romantisme,
Nietzsche renoue avec cette polémique contre l’obscurantisme et pourchasse le
« fanatisme moral ». Son « Dionysos contre le Crucifié ! » prolonge la devise
de Voltaire : « Écrasez l’Infâme ! ». Ces Lumières retrouvées montrent que la
liberté n’a pas seulement été une affaire d’État, peu à peu cristallisée dans
la notion de laïcité, mais une affaire de philosophes. Une affaire de goût, de
courage et d’humour.
dédie son dernier ouvrage, Humain, trop humain. Malgré cet hommage éclatant,
la parenté des deux esprits a longtemps été négligée. C’est toute l’ambition
de cet essai d’éclairer une rencontre essentielle de notre modernité.
Nietzsche et Voltaire : il s’agit d’une « lettre volée », aussi centrale
qu’inaperçue, une de ces lettres qui établissent une filiation oubliée. Elle
nous rappelle d’abord quel implacable combat avec l’oppression religieuse a
été le foyer de nos libertés. Le regard de Nietzsche nous rend l’audace de
Voltaire. Dans ce détour créateur, Voltaire apparaît comme l’aboutissement
d’une civilisation capable d’engendrer une indépendance d’esprit
exceptionnelle dans l’histoire humaine. Par-delà un siècle de romantisme,
Nietzsche renoue avec cette polémique contre l’obscurantisme et pourchasse le
« fanatisme moral ». Son « Dionysos contre le Crucifié ! » prolonge la devise
de Voltaire : « Écrasez l’Infâme ! ». Ces Lumières retrouvées montrent que la
liberté n’a pas seulement été une affaire d’État, peu à peu cristallisée dans
la notion de laïcité, mais une affaire de philosophes. Une affaire de goût, de
courage et d’humour.
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