- EAN13
- 9782081373525
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 14/10/2015
- Collection
- Grandes biographies
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 28,00
Il y a plus de vingt ans disparaissait Guy Debord, l’un des derniers grands
intellectuels français, figure mythique des mouvements d’avant-garde de la
seconde moitié du xxe siècle. Écrivain, cinéaste, penseur révolutionnaire,
autodésigné « ennemi de son siècle », il a été le chef de file de
l’Internationale lettriste (1953-1957) puis de l’Internationale situationniste
(1957-1972), et, à partir de son oeuvre majeure, La Société du spectacle
(1967), l’infatigable pourfendeur de la société de consommation. Mais Debord
était également, selon ses mots et comme le révèlent ses archives, « un
déclassé conspi¬rateur, un aventurier ne respec¬tant rien parce que n’ayant
rien à perdre », un « enfant gâté, qui a toujours cru que le monde était fait
pour lui faire plaisir et n’a jamais été capable de ressentir les choses au-
delà de cet infantilisme affectif », un « Capricorne patient comme le grisou
qui s’accumule dans les galeries de mines de la société ». C’est qu’il était
bien placé pour connaître l’homme qui se cachait derrière le mythe qu’il
s’était forgé, et cette part d’ombre que l’impressionnant travail
d’investigation de Jean-Marie Apostolidès met enfin au jour. Une biographie
intime et sans concession où l’on découvre un homme qui construisit sa vie
comme une oeuvre d’art, en se rêvant tour à tour bandit, chef de bande,
agitateur, général d’armée, empereur et philosophe.
intellectuels français, figure mythique des mouvements d’avant-garde de la
seconde moitié du xxe siècle. Écrivain, cinéaste, penseur révolutionnaire,
autodésigné « ennemi de son siècle », il a été le chef de file de
l’Internationale lettriste (1953-1957) puis de l’Internationale situationniste
(1957-1972), et, à partir de son oeuvre majeure, La Société du spectacle
(1967), l’infatigable pourfendeur de la société de consommation. Mais Debord
était également, selon ses mots et comme le révèlent ses archives, « un
déclassé conspi¬rateur, un aventurier ne respec¬tant rien parce que n’ayant
rien à perdre », un « enfant gâté, qui a toujours cru que le monde était fait
pour lui faire plaisir et n’a jamais été capable de ressentir les choses au-
delà de cet infantilisme affectif », un « Capricorne patient comme le grisou
qui s’accumule dans les galeries de mines de la société ». C’est qu’il était
bien placé pour connaître l’homme qui se cachait derrière le mythe qu’il
s’était forgé, et cette part d’ombre que l’impressionnant travail
d’investigation de Jean-Marie Apostolidès met enfin au jour. Une biographie
intime et sans concession où l’on découvre un homme qui construisit sa vie
comme une oeuvre d’art, en se rêvant tour à tour bandit, chef de bande,
agitateur, général d’armée, empereur et philosophe.
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