- EAN13
- 9782111294097
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 27/09/2016
- Collection
- Histoire économique et financière - XIXe-XXe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’État, moteur du progrès
Le ministère du Commerce et de l’Industrie, 1870-1914
Jean-Philippe Dumas
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Autre version disponible
-
Papier - IGPDE 34,00
Au début de la Troisième République, le gouvernement se préoccupe de trouver
des solutions aux problèmes provoqués par la stagnation économique et l’essor
de la concurrence internationale. Constitué en 1881 par Gambetta, le ministère
du Commerce, renommé ministère du Commerce et de l’Industrie en 1886, doit
répondre aux attentes des milieux économiques, mais aussi aux espoirs des «
couches nouvelles » de la société (petits commerçants, artisans et ouvriers),
pour qui il incarne l’idée de progrès, mise en avant par les dirigeants
politiques. À partir d’une source peu exploitée, les rapports de la commission
du budget de la Chambre des députés, Jean-Philippe Dumas retrace les
principales réformes mises en œuvre par les services chargés du Commerce et de
l’Industrie entre 1870 et 1914. Il s’intéresse ainsi au droit commercial, à la
propriété industrielle, aux exportations, à la police du travail, mais aussi
aux expositions universelles ou à l’enseignement technique. Son travail met en
évidence la responsabilité de plus en plus grande des hauts fonctionnaires
dans les décisions publiques. Si certains préparent la mobilisation économique
de la Première Guerre mondiale, d’autres envisagent la construction d’une
économie plus juste, perspective qui influencera durablement la haute fonction
publique au XXe siècle.
des solutions aux problèmes provoqués par la stagnation économique et l’essor
de la concurrence internationale. Constitué en 1881 par Gambetta, le ministère
du Commerce, renommé ministère du Commerce et de l’Industrie en 1886, doit
répondre aux attentes des milieux économiques, mais aussi aux espoirs des «
couches nouvelles » de la société (petits commerçants, artisans et ouvriers),
pour qui il incarne l’idée de progrès, mise en avant par les dirigeants
politiques. À partir d’une source peu exploitée, les rapports de la commission
du budget de la Chambre des députés, Jean-Philippe Dumas retrace les
principales réformes mises en œuvre par les services chargés du Commerce et de
l’Industrie entre 1870 et 1914. Il s’intéresse ainsi au droit commercial, à la
propriété industrielle, aux exportations, à la police du travail, mais aussi
aux expositions universelles ou à l’enseignement technique. Son travail met en
évidence la responsabilité de plus en plus grande des hauts fonctionnaires
dans les décisions publiques. Si certains préparent la mobilisation économique
de la Première Guerre mondiale, d’autres envisagent la construction d’une
économie plus juste, perspective qui influencera durablement la haute fonction
publique au XXe siècle.
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