Femmes bourreaux, Gardiennes et auxiliaires des camps nazis
EAN13
9782246821069
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Femmes bourreaux

Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

Grasset

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« Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des
légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses
que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des
femmes ? » Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg.

Elles se nommaient Irma Grese alias « La hyène d’Auschwitz », Maria Mandl,
Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans
chaque camp de concentration et d’extermination où elles étaient affectées,
elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui
participèrent activement à l’appareil génocidaire nazi, ce sont les
gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient
surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé
spécialement à cet effet, fort d’environ 4000 recrues.

Rouage essentiel dans l’administration des camps, les gardiennes, généralement
issues de milieux modestes – ouvrières, employées de maison ou postières- sont
recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu
de travail. C’est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes,
qu’elles sont formées à partir de 1939. Dans l’univers concentrationnaire,
elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les
camps se multiplient et que la « solution finale » est décidée en secret,
elles sont envoyées à l’Est pour seconder les SS dans leur travail macabre :
humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n’a rien
à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont
jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire
oublier. Il faudra toute l’opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon
Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu’aux Etats-Unis.

Femmes bourreaux retrace l’ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein
des camps : une histoire qui n’avait encore jamais été écrite.
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