Bienvenue dans le pire des mondes
EAN13
9782259252614
Éditeur
Plon
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Bienvenue dans le pire des mondes

Plon

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Jour après jour, le monde s'installe dans une société totalitaire de moins en
moins démocratique et le champ de nos libertés individuelles se rétrécit
sérieusement. Exemples à l'appui, le Comité Orwell a choisi de dénoncer les
dérives de nos sociétés. Parce qu'il y a peu de chances qu'un candidat à la
présidentielle de 2017 se saisisse de ces sujets, alors qu'ils sont les seuls
qui vaillent, les seuls qui déterminent la capacité à agir – ou la totale
impuissance – du futur Président.
A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom
du parti communiste, de la Sainte Russie, d'Allah. Cela, c'est l'image que la
très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir
balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l'œuvre en Occident,
dans ce que l'on appelle encore les démocraties occidentales.
George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme,
avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde
régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de
telles dérives reposait sur l'idéal démocratique et ses quelques libertés
fondamentales.
Or, insensiblement, nos sociétés que l'on croyait démocratiques le sont de
moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou.
Quel est ce système ? C'est celui où, grâce à la technologie et au contrôle
des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales, la
plupart américaines, entendent organiser, orienter, régenter notre vie
quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C'est
effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone,
Internet, nano technologies, progrès de la médecine... Le pire ? C'est le
nivellement par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de
notre argent, la normalisation de nos goûts, l'uniformisation de nos besoins.
Le pire, c'est aussi que cette dérive se fait souvent avec le consentement de
ceux qui en sont victimes... sans s'en rendre compte.
Le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement et un jour,
peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers de
données récupérées par les multinationales, seront mises au service d'un
système totalitaire de moins en moins soft.
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