- EAN13
- 9782259312936
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 03/11/2022
- Collection
- Dictionnaire amoureux
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Plon 26,00
Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des
admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au
football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent
pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du
monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.
Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au cœur de la
mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde,
il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en
majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les
autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles
qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements
ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin
des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la
nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une
France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire
(le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas
de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une
douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations
sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé
un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de
Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le
sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans
le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au
football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent
pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du
monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.
Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au cœur de la
mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde,
il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en
majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les
autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles
qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements
ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin
des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la
nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une
France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire
(le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas
de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une
douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations
sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé
un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de
Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le
sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans
le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
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