- EAN13
- 9782359252163
- Éditeur
- Empêcheurs de penser rond
- Date de publication
- 25/08/2022
- Collection
- Les empêcheurs de penser en rond
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les veilleurs du vivant
Avec les naturalistes amateurs
Vanessa Manceron
Empêcheurs de penser rond
Les empêcheurs de penser en rond
Autre version disponible
On a parfois l'impression que les espèces végétales et animales ont appris à
se dissimuler au regard des humains. Est-ce le résultat de l'usage des
pesticides et du réchauffement climatique ?
Vanessa Manceron s'est intéressée à une pratique scientifique discrète mais de
plus en plus indispensable : connaître et reconnaître les plantes, les
oiseaux, les papillons et autres insectes, les mondes vivants, tout autour de
nous. Pour l'observer le mieux était d'aller en Angleterre, où la tradition
naturaliste fait se côtoyer professionnels, universitaires et amateurs. Ce
travail n'y est pas tenu pour un passe-temps marginal, mais considéré comme
nécessaire. Cette science participative s'apparente à un savoir déambulatoire
qui se déploie selon ses propres règles, en s'immergeant dans un territoire
précis, délimité, pour y documenter régulièrement et systématiquement les
espèces présentes, montrer comment elles se développent, gagnent du terrain ou
régressent, voire disparaissent. Il faut apprendre à repérer les moindres
indices, à les photographier mais aussi à les dessiner.
On suivra ainsi les plantes, les papillons comme les multiples oiseaux
présents dans nos champs en apprenant une autre manière de regarder, de se
rendre sensible aux minuscules différences, aux sons, aux variations de
couleurs. Et ainsi toucher du doigt une autre manière de vivre et d'habiter.
se dissimuler au regard des humains. Est-ce le résultat de l'usage des
pesticides et du réchauffement climatique ?
Vanessa Manceron s'est intéressée à une pratique scientifique discrète mais de
plus en plus indispensable : connaître et reconnaître les plantes, les
oiseaux, les papillons et autres insectes, les mondes vivants, tout autour de
nous. Pour l'observer le mieux était d'aller en Angleterre, où la tradition
naturaliste fait se côtoyer professionnels, universitaires et amateurs. Ce
travail n'y est pas tenu pour un passe-temps marginal, mais considéré comme
nécessaire. Cette science participative s'apparente à un savoir déambulatoire
qui se déploie selon ses propres règles, en s'immergeant dans un territoire
précis, délimité, pour y documenter régulièrement et systématiquement les
espèces présentes, montrer comment elles se développent, gagnent du terrain ou
régressent, voire disparaissent. Il faut apprendre à repérer les moindres
indices, à les photographier mais aussi à les dessiner.
On suivra ainsi les plantes, les papillons comme les multiples oiseaux
présents dans nos champs en apprenant une autre manière de regarder, de se
rendre sensible aux minuscules différences, aux sons, aux variations de
couleurs. Et ainsi toucher du doigt une autre manière de vivre et d'habiter.
S'identifier pour envoyer des commentaires.