- EAN13
- 9791036577253
- Éditeur
- Presses Universitaires de Provence
- Date de publication
- 15/10/2021
- Collection
- Le temps de l’histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La mort du prince
De l’Antiquité à nos jours
Presses Universitaires de Provence
Le temps de l’histoire
Autre version disponible
Cet ouvrage est consacré à la mort des souverains ou de ceux qui sont
considérés comme des monarques même s’ils n’ont pas été couronnés. Certains
sont bien connus – Constantin le Grand, Charles VI, Catherine de Médicis,
Henri IV, Marie-Antoinette, Murat, Franco, Tito, etc., d’autres moins. Les
approches sont autant littéraires – dans la représentation de la mort du
prince et son idéalisation –, qu’historiques – dans l’événement que
constituent le décès et son impact. Les funérailles conduisent les dépouilles
apprêtées et souvent embaumées, exposées au public, ou représentées par leur
effigie, à leur lieu d’ensevelissement, mausolées, nécropoles, églises selon
un rituel bien défini où tous les acteurs ont leur place. Au contraire de la
belle mort, les antifunérailles vouent les cadavres de ceux qui ont été
puissants, souvent mutilés, parfois décapités, à l’infamie sur une place
publique. Les rituels dépendent des circonstances, mort à la guerre ou suite
d’une maladie, accident, exécution, assassinat, complot, crise de succession,
publicité voulue de funérailles grandioses aux yeux du monde ou au contraire
funérailles escamotées. L’écriture, qu’elle soit historiographique,
hagiographique, rhétorique, journalistique ou même iconographique, joue un
rôle primordial dans le récit de l’agonie, la commémoration, le dénigrement,
la remémoration, l’héroïsation et la sanctification. Enfin, l’impact de la
mort du prince s’inscrit dans l’histoire nationale et internationale, opposant
le corps mortel au corps politique, la mort critique à la mort symbolique, le
passé à l’avenir, l’après du pouvoir étant la question centrale.
considérés comme des monarques même s’ils n’ont pas été couronnés. Certains
sont bien connus – Constantin le Grand, Charles VI, Catherine de Médicis,
Henri IV, Marie-Antoinette, Murat, Franco, Tito, etc., d’autres moins. Les
approches sont autant littéraires – dans la représentation de la mort du
prince et son idéalisation –, qu’historiques – dans l’événement que
constituent le décès et son impact. Les funérailles conduisent les dépouilles
apprêtées et souvent embaumées, exposées au public, ou représentées par leur
effigie, à leur lieu d’ensevelissement, mausolées, nécropoles, églises selon
un rituel bien défini où tous les acteurs ont leur place. Au contraire de la
belle mort, les antifunérailles vouent les cadavres de ceux qui ont été
puissants, souvent mutilés, parfois décapités, à l’infamie sur une place
publique. Les rituels dépendent des circonstances, mort à la guerre ou suite
d’une maladie, accident, exécution, assassinat, complot, crise de succession,
publicité voulue de funérailles grandioses aux yeux du monde ou au contraire
funérailles escamotées. L’écriture, qu’elle soit historiographique,
hagiographique, rhétorique, journalistique ou même iconographique, joue un
rôle primordial dans le récit de l’agonie, la commémoration, le dénigrement,
la remémoration, l’héroïsation et la sanctification. Enfin, l’impact de la
mort du prince s’inscrit dans l’histoire nationale et internationale, opposant
le corps mortel au corps politique, la mort critique à la mort symbolique, le
passé à l’avenir, l’après du pouvoir étant la question centrale.
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