- EAN13
- 9791037014092
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 30/01/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Hermann 33,00
Si l’on reconnaît que la métaphore n’est pas un simple ornement du langage et
que l’histoire de la pensée philosophique et scientifique s’est nouée autour
de certaines « métaphores directrices » et de leurs changements de sens, il
faut réviser notre image habituelle des rapports entre rhétorique et pensée
conceptuelle, parcourir à nouveaux frais le cours de notre tradition et
envisager autrement la succession des grandes métaphysiques. À cet égard, la
pensée de Hans Blumenberg offre des instruments essentiels. Anselm Haverkamp
et Jean-Claude Monod se sont attachés tout à la fois à éditer, situer et
commenter les travaux de Blumenberg, tout en leur donnant des prolongements
personnels. Ces prolongements et développements ne concernent pas seulement la
réflexion sur la « métaphore absolue », telle que la « métaphorologie » de
Blumenberg l’a illustrée, mais aussi l’histoire de la rhétorique et de la
poétique, les moyens d’expression de la philosophie, les limites de la
phénoménologie et les impasses de « l’histoire de l’être » heideggérienne, la
portée anthropologique du mythe, les transformations de la mimèsis. Sont ici
rassemblées des contributions de deux philosophes qui, l’un et l’autre, ont «
pensé avec » Blumenberg.
que l’histoire de la pensée philosophique et scientifique s’est nouée autour
de certaines « métaphores directrices » et de leurs changements de sens, il
faut réviser notre image habituelle des rapports entre rhétorique et pensée
conceptuelle, parcourir à nouveaux frais le cours de notre tradition et
envisager autrement la succession des grandes métaphysiques. À cet égard, la
pensée de Hans Blumenberg offre des instruments essentiels. Anselm Haverkamp
et Jean-Claude Monod se sont attachés tout à la fois à éditer, situer et
commenter les travaux de Blumenberg, tout en leur donnant des prolongements
personnels. Ces prolongements et développements ne concernent pas seulement la
réflexion sur la « métaphore absolue », telle que la « métaphorologie » de
Blumenberg l’a illustrée, mais aussi l’histoire de la rhétorique et de la
poétique, les moyens d’expression de la philosophie, les limites de la
phénoménologie et les impasses de « l’histoire de l’être » heideggérienne, la
portée anthropologique du mythe, les transformations de la mimèsis. Sont ici
rassemblées des contributions de deux philosophes qui, l’un et l’autre, ont «
pensé avec » Blumenberg.
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