Le guide de l'accouchement
EAN13
9782035849410
ISBN
978-2-03-584941-0
Éditeur
Larousse
Date de publication
Collection
Poche Larousse Pratique
Nombre de pages
128
Dimensions
23,5 x 18,3 cm
Poids
400 g
Langue
français
Code dewey
618.2
Fiches UNIMARC
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Le guide de l'accouchement

De

Larousse

Poche Larousse Pratique

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La future maman

Les activités les plus simples, telles que manger, dormir, se déplacer, vous semblent peut-être difficiles. Vos jambes sont gonflées, la fatigue se fait sentir certains jours... Ces dernières semaines peuvent vous paraître longues. Laissez le temps faire, ces désagréments auront aussi leur place dans votre désir d'accoucher. Et n'oubliez pas que la grossesse est un état éphémère. Neuf mois au plus, au regard d'une vie...

Des nuits agitées

Ces dernières semaines peuvent être marquées par des insomnies. Vous avez du mal à trouver une position pour dormir de façon confortable ; vous avez souvent envie d'uriner ; des crampes vous incommodent ; votre sommeil est agité de rêves, quand ce ne sont pas les mouvements du bébé qui vous réveillent. Sachez que ces nuits chaotiques n'ont aucune incidence sur le futur enfant, qui, lui, suit ses propres rythmes de sommeil et d'éveil. Pour compenser ces nuits un peu courtes, sachez ne rien faire, récupérez dans la journée. Au besoin, faites la sieste. Ainsi, ces nuits hachées n'entameront pas vos forces.

Si, malgré tout, vous ne parvenez pas à dormir, le médecin vous prescrira éventuellement des sédatifs légers. Mais, attention, ne prenez jamais de somnifères sans un avis médical !

Des activités quotidiennes et simples qui deviennent complexes

Les tâches les plus anodines ne vont plus de soi : faire la vaisselle (vous êtes trop éloignée du robinet), prendre un bain (il vaut mieux prendre une douche), travailler sur ordinateur (après une heure ou deux, vous avez besoin de vous redresser). Prenez votre temps ! Pour vous chausser, ramenez le pied sur l'autre cuisse en étant assise, puisque vous ne pouvez plus vous pencher sans être bloquée par votre ventre.

Pour passer de la position allongée à la position debout, n'oubliez pas de vous mettre en premier sur le côté pour ne pas solliciter vos abdominaux distendus, puis de rester quelques secondes en position assise avant de vous lever. Et, surtout, faites-vous aider le plus possible !

Des jambes, chevilles ou pieds gonflés

Les gonflements au niveau des pieds, des chevilles ou des jambes sont le résultat de l'obstacle veineux imposé par l'utérus volumineux. Pour vous soulager, le médecin vous prescrira le port de bas de contention et/ou des crèmes veinotoniques.

Par ailleurs, vous pouvez surélever vos jambes en position allongée et les asperger brièvement d'eau froide sous la douche. N'hésitez pas à mettre des chaussures de type « claquette » pour être plus à l'aise. Le gonflement des mains peut entraîner une compression d'un nerf passant au niveau du poignet. Rien de grave, si ce n'est que cela peut provoquer des fourmillements la nuit.

Tâchez de trouver une position adéquate, en posant par exemple vos mains sur un oreiller pour les surélever quelque peu.

Fille ou garçon ?

La façon dont vous portez votre enfant – plutôt basse, plutôt vers l'avant, ou sur les hanches – dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels votre taille, le poids que vous avez pris, la position de l'enfant, etc. Mais elle n'est en aucun cas une indication pour déterminer le sexe de l'enfant. À vrai dire, les prédictions sur le sexe de l'enfant à venir ont 50 % de chance de se réaliser ! Un petit peu plus que cela si c'est un garçon, puisqu'il vient au monde 105 garçons pour 100 filles. Mais, que votre ventre pointe vers l'avant ou déborde sur les hanches, inutile d'ouvrir les paris, ne tenez compte que des prévisions qui découlent du rapport de l'échographiste.

Un appétit perturbé

Vous mangez peut-être avec parcimonie, car le bébé, en appuyant sur l'estomac, vous empêche d'avaler de grandes quantités. Malgré ces petits repas, vous pouvez tout de même vous sentir opprimée au niveau de l'estomac, avec la sensation d'avoir du mal à respirer : dans ce cas, redressez-vous le plus possible.

Des seins très sensibles

Comme beaucoup de femmes enceintes, vous ressentez parfois des élancements ou des douleurs au niveau des mamelons ? Massez vos seins en appliquant des crèmes ou des lotions.

Il arrive par ailleurs qu'un liquide un peu jaune, le colostrum, s'écoule du mamelon ; vous pouvez alors mettre une compresse dans le bonnet de votre soutien-gorge. Si vous avez l'intention d'allaiter au sein, le colostrum constituera la nourriture du bébé avant la montée laiteuse.

Enfin, vous pouvez préparer vos seins pour l'allaitement – les mamelons sont parfois un peu maltraités les premières fois – en les massant chaque jour avec de l'huile d'amande douce additionnée de quelques gouttes de jus de citron, et en les étirant légèrement.

Des kilos qui s'additionnent

Vous avez probablement constaté que votre poids a augmenté plus vite au cours des trois derniers mois qu'en début de grossesse. En effet, après le 4e mois, la prise de poids est surtout liée à la croissance de votre futur bébé. En fin de grossesse, elle est schématiquement répartie ainsi : poids du bébé (environ 3,5 kg à la naissance), du placenta (0,7 kg) et du liquide amniotique (1 kg) ; augmentation du volume de l'utérus et des seins (1,6 kg) ; augmentation du volume sanguin (1,5 kg) et enfin graisses de réserve (entre 3 et 4 kg).

Médecines douces et grossesse

Homéopathie, acupuncture, ostéopathie, phytothérapie... Autant de pratiques qui peuvent soulager certains petits maux inhérents à la grossesse. Attention toutefois, ces traitements ne doivent pas se substituer au suivi obstétrical régulier du médecin ou de la sage-femme qui vous accompagne.

Quelques mises en garde...

L'automédication, lorsque l'on est enceinte, est à proscrire. Il faut donc s'abstenir de prendre un médicament homéopathique ou à base de plante, un complément alimentaire ou encore des huiles essentielles, à moins que cela n'ait été prescrit par un praticien compétent.

Les médecines douces ne sont pas toujours sans risque pour une femme enceinte. Les manipulations de toutes sortes ne doivent être pratiquées qu'à la condition de respecter des règles de prudence.

Par ailleurs, une médecine « douce » a parfois un effet très puissant, qui ne doit pas être négligé si l'on ne veut prendre aucun risque, c'est le cas notamment de la phytothérapie et de l'aromathérapie. N'oubliez pas que « naturel » n'est pas synonyme de « sans danger ».

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter :

• Association française d'acupuncture :
tél. : 01 43 20 26 26
www.acupuncture-france.com

• Association française de chiropractie :
tél. : 01 45 55 24 18

• Syndicat national des médecins homéopathes français :
tél. : 01 44 18 82 23

• Association des médecins ostéopathes de France :
tél. : 02 35 52 01 01

• Syndicat national des médecins ostéopathes :
tél. : 01 47 66 86 7

• Association nationale natation et maternité :
tél. : 04 92 13 25 11

• Fédération française du massage de bien-être :
tél. 01 30 64 17 54
http://www.ffmkr.com

• Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes :
tél. : 01 44 83 46 00
http://www.ffmkr.com

• Société française de phytothérapie et d'aromathérapie :
http://sfpa.club.fr/indexfr.htm

l'homéopathie

C'est Samuel Hahnemann, médecin allemand, qui a mis au point à la fin du xviiie siècle, cette médecine globale qui cherche à soigner l'individu dans son ensemble et à lui permettre de retrouver son équilibre. L'homéopathie se fonde sur trois principes essentiels :

•La loi de la similitude.Pour l'homéopathie, un remède n'est efficace que s'il provoque chez une personne saine des symptômes identiques à ceux qui caractérisent la maladie à guérir.

•L'individualisation des symptômes.Chaque malade est différent et présente des symptômes qui lui sont propres.

•La prise en compte des symptômes dans leur globalité.Il est important de connaître tous les symptômes ressentis par le patient pour soigner au mieux.

Le principal avantage de l'homéopathie, lorsque l'on est enceinte, est qu'elle est dénuée de tout risque toxique pour le futur enfant.

Quand et pourquoi recourir à l'homéopathie ?

•Pour lutter contre les affections courantes qui ne sont pas propres à la grossesse (un rhume, par exemple) : les médicaments homéopathiques vous permettent d'éviter, dans la mesure du possible, les médica...
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