La banalité du bien, l'histoire de Giorgio Perlasca
EAN13
9782371200517
ISBN
978-2-37120-051-7
Éditeur
Éditions du Portrait
Date de publication
Nombre de pages
300
Dimensions
21,1 x 14,4 x 1,8 cm
Poids
280 g
Langue
français
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La banalité du bien, l'histoire de Giorgio Perlasca

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La banalité du bien ou l’histoire du Schindler italien.
Ce livre réimprimé 8 fois en Italie, vendu à 150 000 exemplaires, objet d’une adaptation télé, vue par plus de 12 millions personnes, est pour la première fois traduit en français.
En 1988, l’écrivain-journaliste, Enrico Deaglio, tombe sur un entrefilet dans le journal rapportant qu’un italien, Giorgio Perlasca vient d’être nommé Juste parmi les Nations. *
Il décide de rencontrer cet homme qui, en 1944, à Budapest, a sauvé plus de 5000 juifs de la déportation.
Giorgio Perlasca est un homme quelconque, qui a voté Mussolini, avec enthousiasme et s’est engagé, tout naturellement, dans l’armée espagnole aux côtés de Franco. Il restera très proche de ce pays.
En 1944, Perlasca se rend, pour des raisons professionnelles, à Budapest. Il assiste aux violences commises sur les Juifs et à l’assassinat d’un enfant. Il est bouleversé, révolté, écoeuré, et se rend à l’ambassade espagnole – pays neutre- pour se procurer de faux papier. Il va alors organiser la protection des juifs, en leur délivrant des cartes d’identité espagnole.
Très vite l’ambassadeur fuit Budapest, Perlasca prend sa place, s’appuie sur son sens de l’organisation hors du commun, sa colère et son indignation : il aménage les maisons refuges, se met en lien avec les diplomates, descend tous les jours dans la rue pour s’assurer que tous aient de quoi manger et s’interpose entre les nazis, les croix de fer hongroises et les juifs.
Deaglio inscrit Perlsaca dans son quotidien, décrivant l’hiver, les rues de Budapest, les personnes rencontrées, représentants des états neutres (Espagne- Suisse- Suède-), politiciens hongrois, et dans l’Histoire en train de s’écrire ( l’arrivée d’Eichmann, les déportations massives, les russes, la politique communiste après 1945 concernant les biens juifs et l’antisemitisme etc…).
Deaglio raconte aussi Perlasca après la guerre et puis à partir de sa nomination de Juste parmi les Nations en 1987. Perlasca meurt en 1992.
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