Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
10 février 2017

enquête, Bretagne

Qui est vraiment Pierre Alleux ? Le doute plane lors de son « évaporation » dans la nature.

Qui lui en veut vraiment ? Menait-il une double vie ?

Un roman plein de suspens du début à la fin.

Je n’avais pas forcément fait le rapprochement avec les évaporés japonais, ces adultes qui disparaissent un jour, sans que jamais personne ne les retrouve. L’auteure place son action en France, et finalement, ça fonctionne plutôt bien.

Je rejoins toutefois l’Oncle Paul et son bémol sur la fin du roman : un peu rapide.

L’image que je retiendrai :

Celle du quai de la gare où tout se joue.

http://alexmotamots.fr/?p=2657

Conseillé par
10 février 2017

vie moderne

Une grande fresque, passionnante, où les personnages se croisent et se recroisent.
Je les ai aimés, tous, dans leurs différences, leurs petites lâchetés et leurs conflits.
Ils ont pourtant des postes clés, mais une inattention va les précipiter dans un avenir incertain.
Les scènes d’amour sont passionnelles, comme si les seuls points d’encrage des personnages étaient ces moments de corps à corps passionnels.
Il y est question de la guerre en Irak où personne ne fait confiance à personne ; du racisme anti-noir et anti-juif, ainsi que du cyber-harcèlement ; du retour des ultras religieux.
Les personnages grandissent dans la douleur : oui, le temps de l’insouciance est fini pour eux.
L’auteure termine toutefois son roman sur une note optimiste : c’est grâce à la famille que nous pouvons surmonter les épreuves.

L’image que je retiendrai :

Celle du Grand Cercle dans lequel rêve d’entrer Osman.

Quelques citations :

« – Les blessures d’humiliation sont les pires, rétorqua son père. Pourtant, on n’en meurt pas. Regarde-moi, je suis toujours là… » (p.218)

« On voit mieux certains choses avec des yeux qui ont pleuré. » (p.219)

« Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous. » (p.307)

« Peut-être qu’il ne faut pas chercher à être heureux mais seulement à rendre la vie supportable. » (p.509)

http://alexmotamots.fr/?p=2653

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10 février 2017

Le sanglier

Ces petits riens qui font la vie de tous les jours : les courses aux enseignes et à la mise en scène prometteuses ; les publicités des banques ; les restaurants chinois qui proposent tous les mêmes plats….

Tout est uniforme dans cette ville qui ressemble à tant d’autres.

Mais les personnages, eux, ont du caractère : lui est un taiseux, elle un peu tête en l’air.

Une lecture belle et pas déprimante sur la ville qui nous entoure et où l’animalité a disparu.

L’image que je retiendrai :

Celle de la dentition de Christian, en référence au titre du roman.

http://alexmotamots.fr/?p=2624

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10 février 2017

écriture

Comment vous parler de ce livre ?
Je vais plutôt vous parler de ma lecture : l’auteur est malicieux, qui place des références et des bons mots qui font forcément sourire son lecteur (dont moi).
L’auteur nous présente le roman américain qu’il veut écrire : le choix des noms des personnages, des lieux, du déroulé de l’intrigue, tout en restant très français dans sa démarche.
Et au fait, Jim Sullivan, dans tout ça ? Je ne vous en dis pas plus.
Une histoire intelligente qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
Je ne peux que vous inciter, si ce n’est déjà fait, à lire cet OLNI.
L’image que je retiendrai :
Celle des antiquités dans le coffre de Dwayne, qui vont servir à financer la prochaine campagne électorale de l’ancien président des Etats-Unis.
http://alexmotamots.fr/?p=2558

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10 février 2017

policier, Italie

J’avais beaucoup aimé le premier roman de l’auteur : Le chuchoteur, beaucoup moins la suite, et je dois avouer que je l’avais un peu abandonné. Mais toutes les critiques sont dithyrambiques concernant ce dernier roman, alors, je me jette à l’eau.
Et je dois avouer que j’ai aimé me rendre dans cette petite ville italienne un peu particulière avec sa Communauté.
J’ai aimé le personnage de Vogel si sûr de lui, dont on découvre, petit à petit, le passé professionnel trouble.
Et puis l’accusé semble si innocent…. J’ai aimé le jeu avec les médias qui font feu de tout bois. Sans oublier le psy à qui Vogel se confie.
Tous les personnages ont leu importance, mais le plus important de tous reste l’absente, celle qui a disparu.
L’image que je retiendrai :
Celle du brouillard qui enveloppe cette petite ville italienne pas si paisible.
http://alexmotamots.fr/?p=2534