Daffodil Silver est convoquée chez le notaire familial pour régler les papiers de succession car sa mère Lilas vient de mourir. Daffodil ne peut signer les papiers et s'en aller, elle a 40 ans, elle a besoin d'enfin commencer à vivre et pour cela il faut qu'elle tourne la page de son histoire familiale. Elle choisit de raconter au notaire l'histoire hors du commun de la famille Silver, une famille dont toutes les filles portent un nom de fleur et les hommes un nom d'arbre, une famille marquée à jamais par la fameuse Rosa.
Un très beau roman, une belle écriture, une famille toute en démesure, un très BON roman.

Au japon, on a le droit de disparaître quand on veut s'échapper, on « s'évapore » et on n'est pas recherché. Un roman à plusieurs voix qui se croisent, une découverte du Japon contemporain. On suit Kaze qui choisit un matin de ne pas rentrer car il a des problèmes au travail. Sa fille vit aux USA depuis 10 ans et va essayer de retrouver son père, elle se fait aider par un de ses ex, mi poète mi détective. Sur fond de tsunami.
Un roman agréable à lire, et dépaysant !

Maria Cristina Väätonen est issue du grand Nord, d'une petite ville reculée, d'une famille rude. Une mère manipulatrice, psychologiquement instable, un père effacé, une sœur jalouse. La lecture lui est formellement interdite par sa mère, ce qui la pousse à lire dans les toilettes et à cacher ses lectures. Un jour son père lui ordonne de partir, de quitter la maison pour aller à la rencontre de la vie. Elle part donc pour Santa Monica alors qu'elle n'est pas du tout prête à découvrir le monde. Son rêve est de devenir écrivain.
Un jour sa mère l'appelle au téléphone après 15 ans de mutisme et lui ordonne de revenir au pays pour s'occuper du fils de sa cadette. Maria Cristina Väätonen se donne tous les arguments possibles pour ne pas retourner là-bas. Mais quand même, l'enfant serait en danger.

J'ai adoré ce roman, lu d'une traite, une écriture drôle, intelligente, une vision du monde, de la famille, de la femme, du pouvoir, qui donnent vraiment à réfléchir.
Maria Cristina Väätonen est attachante, sa naïveté la mène dans des situations abracadabrantes et à la fois tellement possibles.
Véronique Ovaldé propose une vision du monde avec toutes ses nuances, à la fois désenchantée et jubilatoire.

La belle et adorable Amy a disparu le jour de son 5ème anniversaire de mariage. Les indices conduisent au mari, le beau et désagréable Nick. Tout est apparence dans ce livre mais ce qui est certain, c'est qu'il est angoissant à souhait, si génial qu'on ne peut pas le lâcher, que l'auteur arrive à nous rendre dépendant et que tout se tient!

Très surprenant, à lire absolument!

Terrible! Un conseil si vous tenez un journal intime: cachez le mieux que cela! surtout si vous y écrivez du mal de votre épouse!
Nous sommes dans ce roman à Casablanca, un peintre célèbre a eu une attaque cérébrale l'obligeant à arrêter sa carrière. Il ne peut plus du tout bouger du jour au lendemain et est obligé de se faire assister pour tout. Il refuse que sa femme l'aide ou lui rende visite. A travers le journal intime qu'il se met à écrire, il nous explique comment sa femme s'est au fil du temps transformée en poison.