Nos livres pour une rentrée pleine d'espérance

Chers amis,
En plaçant cette rentrée sous le signe de l’espérance, nous convoquons naturellement Péguy.
Lui trouverons nous ici un héritier ? La comparaison est difficile. Les prix littéraires en couronneront certains.
Le temps triera parmi les autres. Mais qu’ils soient écrits par des auteurs confirmés ou par de jeunes romanciers,
les livres que nous vous présentons suscitent notre étonnement et notre enthousiasme.
Chacun, avec force et talent, donne à lire le monde et à raconter l’époque.
C’est une joie de partager ces choix avec vous !

21,50

Fuir Hollywood pour le Grand Nord. Lorna del Rio,
femme téméraire et fantasque, s’enfuit avec une fillette
sur les traces des légendaires trappeurs et chercheurs
d’or d’antan. Un formidable roman d’aventures en
Ykon, Alaska et Canada et un hommage appuyé à Jack
London. Magnifique !


13,50

« Il me faut être honnête. La grande affaire
pour moi, cette année (...), c’était la faim
d’amour, et le désir de ce visage enfin tourné
vers moi qui transfigurerait ma personne et
ma vie. »
Un court roman de formation sur la jeunesse de
l’entre-deux-guerres incarné par Robin, 18 ans.
En pleine montée du nazisme et de bouleversements
politiques avec l’attentat contre Léon Blum, le
jeune homme n’a d’intérêt que pour son nouvel ami
charismatique Conrad. C’est à Val-d’Isère en avril 1936
où les deux vont skier que Robin tombera amoureux
d’une jeune inconnue et vivra un tournant dans son
existence.


19,00

« Il aurait peur pour elle, mais il prierait. Peut-être
a-t-il trop demandé à Dieu de la lui ramener vivante
et pas assez veillé à préserver son âme. »
Le prêtre déchiré qui officie aux obsèques d’Antonia, une
photographe-reporter consumée par sa vocation, est
aussi l’oncle et parrain qui lui offrit son premier appareil,
l’instrument qui l’entraîna dans une quête de vérité et de
combats intimes, du nationalisme corse aux guerres de
l’ex-Yougoslavie. Scandée par les douze temps de la liturgie,
leurs deux vies défilent à rebours, sous forme d’un somptueux
requiem qui permet à l’auteur du prix Goncourt 2012 de
donner toute sa puissance à son écriture lyrique pour creuser
ses obsessions métaphysiques : notre rapport à la violence et
à la représentation de celle-ci, à la foi et à la mort.


20,00

« Je vais apprendre les techniques du trompel’oeil,
l’art de l’illusion. »
Lecteurs émus de Réparer les vivants, nous
retrouvons avec plaisir le style et l’humanité de
Maylis de Kerangal. Elle nous propose ici le roman
d’apprentissage d’une jeune parisienne attachante qui
rentre dans une école de décoration à Bruxelles. Après
six mois d’un travail acharné, épuisant physiquement,
mais d’une profondeur telle qu’il modifiera son rapport
au monde, elle va courir les chantiers pour reproduire
des marbres rares ou des bois exotiques. On jubile de
l’utilisation des termes techniques, de la description
des matériaux. On est troublé par ce texte qui
questionne la force des représentations et le passage à
l’âge adulte. On est bouleversé par cette jeune femme
et par cette écriture.


« Je vais apprendre les techniques du trompel’oeil,
l’art de l’illusion. »
Lecteurs émus de Réparer les vivants, nous
retrouvons avec plaisir le style et l’humanité de
Maylis de Kerangal. Elle nous propose ici le roman
d’apprentissage d’une jeune parisienne attachante qui
rentre dans une école de décoration à Bruxelles. Après
six mois d’un travail acharné, épuisant physiquement,
mais d’une profondeur telle qu’il modifiera son rapport
au monde, elle va courir les chantiers pour reproduire
des marbres rares ou des bois exotiques. On jubile de
l’utilisation des termes techniques, de la description
des matériaux. On est troublé par ce texte qui
questionne la force des représentations et le passage à
l’âge adulte. On est bouleversé par cette jeune femme
et par cette écriture.