Collection Arléa Poche

Découvrez Arléa Poche, une collection qui rassemble textes de littérature française et étrangère, grands classiques de l'Antiquité, essais et récits de voyages !



10,00

(Texte provisoire)
Les éléments essentiels à la littérature et à la peinture japonaises sont le sentiment de l'impermanence des choses - l'aware - qui correspond à peu près à ce que nous appelons mélancolie ; le yügen, ce sentiment ineffable de l'insaisissable, du subtil, du voilé, que nous pourrions nommer la nostalgie, si sensible dans le théâtre Nô du Moyen Âge comme dans la poésie et la peinture où le vide est plein de ce qui, quelque part, existe, mais ici et maintenant n'existe pas. Les oiseaux et leurs chants liés au passage des saisons, les oies sauvages et leurs envols dans les cieux, les lucioles incarnent ce sentiment de l'éphémère qui aurait pu durer mais qui n'est déjà plus.
On ne peut mieux dire les livres de Diane de Margerie qu'en la citant tant son intelligence de la vie, sa liberté de penser, sa "passion de l'énigme" se retrouvent en toutes choses, dans le brin d'herbe le plus délicat de ce bestiaire japonais comme dans le cri strident de l'oiseau qui s'enfuit. C'est, dans ces pages où s'entrelacent la méditation de Diane de Margerie sur le monde animal japonais, estampes et haïkus du patrimoine classique, la même élégante et surprenante énergie de vie intense, lucide et enchantée.


7,50

Tous, auteurs, éditeurs, libraires, nous savons que rien n'est plus terrible que le silence des livres. George Steiner nous invite à ne pas oublier la vulnérabilité de l'écrit sans cesse – et de plus en plus – menacé. Son éblouissante approche de la lecture va de pair avec une critique radicale des formes nouvelles d'illusion, d'intolérances et de barbarie de nos sociétés dites éclairées.
Cette inquiétude est en quelque sorte apaisée par un émouvant " éloge du livre " de Michel Crépu, qui nous renvoie à ce sens intime de la finitude que nous apprend précisément l'expérience de la lecture.


15,00

5 décembre 1812. La Grande Armée est enlisée dans les plaines enneigées de Russie. Pendant quatorze jours et quatorze nuits, Caulaincourt partage avec Napoléon cet épisode unique de l'Histoire et consigne les confidences de l'Empereur. Malgré la défaite, Napoléon croit toujours en son destin et il expose à son Grand Écuyer ses vues sur l'Europe et le monde.
5 décembre 1812. Dix heures du soir. Trois voitures quittent le village de Smorgoni et s'enfoncent dans la nuit. Il neige et la température est glaciale. Dans la première voiture ont pris place l'Empereur et son Grand Écuyer, le général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence. La Grande Armée est enlisée dans les plaines enneigées de Russie.Ayant appris le complot du général Malet, l'Empereur a confié le commandement en chef à Murat et rentre en France. Pendant quatorze jours et quatorze nuits, Caulaincourt partage avec le maître de l'Europe cet épisode unique de l'Histoire. Napoléon médite sa défaite sur le sol russe et dresse un bilan de son action. Le soir, à l'étape, d'une plume vive et libre, sans flatterie aucune, Caulaincourt consigne les confidences de l'Empereur. Malgré la défaite, Napoléon croit toujours en son destin. Il expose à son Grand Écuyer ses vues sur l'Europe et le monde.