claudialucia

http://claudialucia-malibrairie.blogspot.fr/

Depuis mon apprentissage de la lecture, les livres ont toujours tenu dans ma vie une place immense. J'ai ouvert ce blog intitulé Ma librairie pour garder le souvenir de toutes ces lectures, des émotions ressenties, des récits, des mots et des phrases qui m'ont marquée.
Le titre de mon blog est un hommage à Michel de Montaigne qui aimait à se retirer dans sa librairie (au XVIème siècle le mot a le sens de bibliothèque), au milieu de ses livres.
La librairie de Montaigne était située au troisième étage d’une tour de son château qui figure dans mon logo. Là, il lisait, méditait, écrivait. Là, il rédigea Les Essais.
Pour moi, comme pour lui, les livres : “C’est la meilleure des munitions que j’aie trouvée en cet humain voyage”.

Éditions Gallmeister

23,10
Conseillé par
31 mai 2014

"Homesman" de Glendon Swarthout


"Homesman" de Glendon Swarthout aux éditions Gallsmeister, peut être traduit par un néologisme - le rapatrieur -. C'est l'homme qui va être chargé de rapatrier vers l'est quatre femmes qui ont perdu la raison pendant un hiver particulièrement rigoureux dans les Grandes Plaines de l'Ouest des Etats-Unis au Nebraska. Cet homme, Briggs, n'est ni altruiste, ni volontaire! Disons qu'il y est obligé parce que Mary Bee l'a sauvé de la pendaison auquel ses vols l'avaient condamné et qu'il a juré de lui obéir. Mary Bee, une femme courageuse, a accepté de convoyer les malades à la place de leur mari. Mais elle se sent bien seule et peu apte à mener à bien sa tâche, c'est pourquoi elle s'adjoint les services de ce voleur qui ne lui inspire pourtant aucune confiance. La longue marche à travers les grands espaces déserts commence.

Nous sommes au XIX siècle siècle, la conquête de l'Ouest continue mais cela ne va pas sans dommage surtout pour les femmes qui viennent de l'Est, habituées à une vie moins rude, et qui se retrouvent isolées dans des fermes sans voisinage, coupées de du monde pendant des hivers longs, d'une rigueur extrême. En plus des conditions de vie difficiles, de la neige, du froid, de l'inconfort des maisons, de la faim quand les provisions viennent à faire défaut et qu'une épidémie s'abat sur le troupeau, elles ont à subir des grossesses non désirées et à répétition, à accoucher toute seule et sans aide, à assister, impuissantes, à la mort de leurs enfants, et parfois à composer avec la violence physique ou morale que leur inflige leur mari. L'écrivain nous montre un monde dur pour tous mais en particulier pour les femmes, une société où la solidarité et le partage n'existent pas toujours.

C'est la première fois qu'un livre consacré au western décrit avec autant de réalisme le sort de ces femmes de pionniers qui souvent nous a été présenté à travers des images d'Epinal, héroïques et fortes face aux dangers ou bien faibles héroïnes mourant de mort violente. Mais la vie quotidienne, banale, sordide, faite de solitude, de petites souffrances répétées, et de désespoirs insondables, c'est cela que ce roman a le mérite de nous décrire. Et il y réussit très bien.

Au départ, les personnages correspondent à des types : la femme de tête, seule, autoritaire, qui mène sa ferme d'une main ferme (Mary Bee), le voleur, hors la loi sans morale et sans éducation (Briggs), le pasteur, le forgeron... Mais bien vite ils échappent au lieux communs et cessent d'être des stéréotypes. Sans entrer dans les détails pour ne pas révéler la suite, on s'aperçoit que la femme et le brigand sont des êtres plus complexes que ce que l'on pensait, ce qui nous ménage des surprises au cours du récit. Le lecteur ne reste donc pas dans le cadre confortable du western classique. Les personnages évoluent selon leur caractère, leur éducation, les aléas du voyage, les difficultés rencontrées. Ils ne sont pas toujours là où on les attendait mais ils nous paraissent vrais, humains avec leurs forces et leurs faiblesses.

Homesman est donc un récit d'aventures qui sort des sentiers battus. Les grands espaces couverts de neige, à la végétation rare, au sol gelé, dur comme la roche, qui ne permet pas d'enterrer les corps des morts de l'hiver, sont synonymes de prison. L'immensité, les horizons sans limites, paradoxalement, ne procurent pas une impression de liberté mais d'oppression. Les individus se replient sur eux-mêmes, perdent leur vitalité et l'espoir.

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce beau roman. On peut la prolonger par le visionnement du film adapté du roman de Tommy Lee Jones qui est aussi très prenant. Les acteurs qui interprètent les personnages sont excellents et la mise en images procure un sentiment d'angoisse en refusant tout idéalisme.

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26 mai 2014

Les cavaliers afghans de Louis Meunier

Si j'ai choisi de lire "Les cavaliers afghans" de Louis Meunier aux éditions Kero, c'est parce que je savais que l'auteur était parti sur les traces du roman de Joseph Kessel, "Les Cavaliers" dont les pages superbes m'avaient procuré une impression de liberté exaltante. Elles m'avaient aussi permis de connaître un peuple par l'intérieur, c'est à dire dans sa mentalité profonde que l'on découvre à travers le jeu du buzkashi, sport national qui allie l'amour des chevaux au goût du risque, de la violence et à un orgueilleux sens de l'honneur.

Disons-le tout de suite vous ne retrouverez pas ici le style inspiré et le souffle épique de Kessel qui reste inégalé mais le récit de Louis Meunier se lit avec plaisir. Il faut dire que le jeune homme qui connaît parfaitement cette région d'Afghanistan, la province de Maïmana, est presque aussi fou (c'est un compliment!) que Ouroz, le héros du roman de Kessel!
Louis Meunier, en effet, vient de terminer son école de commerce; il a 23 ans mais il refuse une vie sage et ordonnée. Nous sommes en 2001; les États-Unis renversent le régime des Talibans qu'ils avaient auparavant favorisé et les aides internationales affluent en Afghanistan. Aussi lorsqu'on lui propose un poste dans une ONG, dans la province de Maïmana, il n'hésite pas. C'est le début de plusieurs longs séjours dans ce pays immense, sauvage, mosaïque de nombreux peuples qui n'obéissent encore de nos jours qu'à leurs lois et leurs coutumes. Louis Meunier qui a une passion pour les chevaux et qui vient de lire le roman de Kessel ne va avoir de cesse de disputer lui aussi un Buzkashi et de devenir à son tour un Tchopendoz; pas facile pour un étranger à cette culture! Mais il est têtu, impatient, passionné et il s'accroche!

"Buzkashi signifie littéralement "attrape-chèvre" : joute équestre des cavaliers des steppes du Nord, le jeu consiste à s'emparer d'une dépouille de chèvre ou de veau, à faire le tour d'un drapeau et à la déposer dans le Hallal, le "cercle de justice", un rond dessiné à la craie sur le sol. Ce sont les seules règles. Au Buzkashi tous les coups sont permis. Les cavaliers, les Tchopendoz, sont des gladiateurs qui placent leur honneur dans la victoire. Ils ne craignent ni les blessures ni la mort."

Louis Meunier nous présente l'Afghanistan sur dix années de Mars 2002 à Avril 2012, il faut au moins cela pour comprendre toute la complexité de ces peuples qui ont toujours connu la guerre et n'ont jamais pu être soumis. Le jeune aventurier connaît bien son sujet, il a appris la langue et, avec son ONG, il est confronté à toutes les particularités et les difficultés de la région où elle est implantée. Il nous fait découvrir les traditions, les mentalités, le vocabulaire, les habitants et avec eux les chefs de tribus qui règnent en seigneurs sur leur domaine se moquant du président de la république afghane qu'ils appellent par dérision : "le maire de Kaboul"; et puis il y a les groupes maffieux qui organisent le trafic de l'opium et la culture des champs de pavots. Il nous montre aussi la résistance à l'envahisseur étranger depuis les russes en passant par les américains et tous les occidentaux mais comment aussi ces ingérences transforment malheureusement le pays :

"La magie s'est estompée, dissimulée par le brouillard de la guerre. Je côtoie des politiciens en campagne, des ambassadeurs en transition, des militaires occidentaux en mission, des seigneurs de guerre sur le retour, des mercenaires en quête d'action… et toujours de moins en moins d'afghans satisfaits. L'opinion internationale s'émeut de chaque vie étrangère perdue tandis que les frappes aériennes occidentales font chaque mois des centaines de victimes parmi les civils. Les attentats se multiplient contre les étrangers-occupants et, parmi les afghans, les querelles fraîches ou anciennes, refont surface entre les Panjshiris et les Pashtouns, les Kuchis et les hasards, les Ouzbeks et les Turkmènes…."

Un écrit qui explore donc le présent même si le passé à travers le buzkashi et les traditions subsistent encore. Nous nous intéressons aux aventures du jeune homme qui pour n'être pas celles d'Ouroz ne sont pourtant pas de tout repos! Ainsi quand il entreprend un long voyage à travers les montagnes gagnées par l'hiver pour refaire à l'envers le trajet accompli par Ouroz, il risque bien, avec l'insouciance de la jeunesse, lui aussi, comme son personnage favori, d'y laisser la vie! Les péripéties pour essayer de devenir Tchopendoz, ses espoirs, ses échecs et par dessus tout l'amour du cheval qui le relie à la terre afghane , Ashvagan, "la terre des chevaux" en persan, sont autant de centres d'intérêt de ce récit de voyage qui se lit comme un roman. Enfin si vous voulez savoir si Louis Meunier a pu réaliser son rêve, être tchopendoz, il vous reste à lire son livre, une agréable lecture dont je ne vous dirai pas plus!

Voyage à travers l'histoire de la Russie

Denoël

25,00
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13 mars 2014

La lanterne magique de Molotov de de Rachel Polonsky

La lanterne magique de Molotov ou voyage à travers l'histoire de la Russie de Rachel Polonsky est un livre érudit qui nous promène à travers la Russie des tsars jusqu'à notre époque en passant par la révolution et l'époque stalinienne. Rachel Polonsky, spécialiste de la littérature russe, a, en effet, habité dans une résidence de la ruelle Romanov, à Moscou, qui était du temps des Tsars réservée aux nobles courtisans puis aux hauts dignitaires du parti sous Staline. Lorsqu'elle apprend que Viatcheslav Molotov à vécu dans l'appartement au-dessus de chez elle et qu'on lui en donne les clefs, l'auteure découvre la bibliothèque du bras droit de Staline.

Je me promettais donc beaucoup de joie de cette lecture parce qu'à partir des livres de Molotov, grand lecteur aux goûts éclectiques, je savais que l'auteure partait sur les traces des écrivains russes. J'allais découvrir avec elle et sous un angle différent de celui j'avais abordé lors de mes études de russe les lieux où avaient vécu Pouchkine, Dostoievsky, Tolstoï et bien d'autres…
Oui, mais je ne suis pas arrivée à me passionner pour ce livre et je l'ai abandonnée en chemin. Oui, je me suis ennuyée! C'est pourtant un livre riche, foisonnant de connaissances, nourri de l'histoire mouvementée de la Russie mais aussi de l'amour de ce pays, de son passé, de ses coutumes, de sa culture, un livre abondant que l'écrivaine a nourri de ses recherches pendant dix ans.
Je ne peux donc m'en prendre qu'à moi si je ne suis pas parvenue à entrer dans ce livre. Le fait d'en avoir interrompu la lecture m'interdit d'ailleurs de le juger. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas mis d'étoiles à ce livre.

Si j'analyse pourquoi je n'ai pu m'y intéresser, je mettrai en cause l'abondance des informations qui me sont données et qui en fait un livre très (trop?) dense. Le présent et les différentes strates du passé se confondent et le récit m'a paru trop touffu voire confus. Je pense que cet essai m'aurait beaucoup plus interpellée si je connaissais les lieux dont il est question! Si je visitais Moscou, livre en main, je suis sûre que je souhaiterais voir la façade du n° 3 de la ruelle Molotov "ce grand coffre de trésors secrets", "cet immeuble que les vieux Moscovites appellent encore la "maison des généraux" ou, avec moins de révérence, les "archives du parti" ou encore le "Mausolée". ". C'est donc un livre que je conseillerais de lire pendant ou après un voyage à Moscou et plus largement en Russie, non comme un guide car il est beaucoup plus que cela, mais comme une mine inépuisable de renseignements sur ce pays. Il n'est pas dit que je ne le reprendrai pas d'ailleurs si un jour je réalise mon rêve d'un voyage en Russie

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13 janvier 2014

La confrérie des chasseurs de livres

Nous sommes en 1462. François Villon est condamné à être pendu et va achever sa courte vie. Oui, mais il est gracié et il disparaît sans laisser de trace.
A partir de ce fait, Raphaël Jerusalmy imagine dans son roman La confrérie des chasseurs de livres que Villon emprisonné est contacté par l'intermédiaire de l'évêque de Paris, Monseigneur Chartier, pour accomplir une mission au nom du roi Louis XI. Ce dernier cherche à affaiblir le pouvoir du pape pour affermir le trône de France. La bataille va se mener sur le plan intellectuel. Avec la découverte de l'imprimerie, les livres interdits par Rome pourront être imprimés et diffusés en Europe. De quoi saper l'autorité papale tout en se gardant le droit d'intervenir au nom du pouvoir royal dans la diffusion des livres! Le roi de France n'est pas le seul à avoir eu cette idée. Les Médicis mènent le même combat.

Villon et son ami Colin sont envoyés à Jérusalem pour découvrir des ouvrages inédits. Ils y rencontreront la confrérie des chasseurs de livres, une secte secrète qui veille jalousement sur des manuscrits précieux et menacés, dont le dernier testament du Christ.
Je le dis tout de suite. J'ai été déçue par ce roman et ceci d'autant plus que j'en attendais beaucoup et que j'en avais une idée préconçue. Je pensais, en effet, que j'allais lire un livre sur François Villon et que je plongerais dans sa vie et dans le moyen-âge des pauvres hères, mendiants, voleurs, bandits des grands chemins comme lui mais avec, bien sûr, une ouverture sur sa poésie et sa culture. J'attendais un livre qui fasse vivre un monde fascinant encore primitif mais déjà renaissant, en pleine bouillonnement culturel : Un livre sur un poète et sa poésie, sur l'amour des livres avec l'invention de l'imprimerie, un livre sur le moyen-âge et sur les grands changements qui se font en cette dernière partie du XVème siècle.
Vous me direz qu'il y a bien tout cela dans ce roman! Oui! mais il est traité non comme un roman historique mais comme thriller ésotérique à la Umberto Ecco. Or, j'aime ce genre de roman mais il n'en a pas les qualités. Certes, il présente péripéties, rebondissements. Mais Jerusalmy n'est pas un conteur. Le rythme est lent, les aventures sont noyées dans un flot d'explications qui entravent la progression de l'action. L'intrigue est complexe et confuse et pour tout dire peu attractive. Cet aspect ne m'a pas semblé réussi et n'a pas emporté mon adhésion.
D'autre part, les personnages me paraissent plutôt des prétextes que des êtres vivants. Certes, il est fait allusion aux poèmes et à la vie de Villon mais je n'ai pas eu un instant l'impression de le rencontrer. Le personnage pourrait être n'importe qui, un inconnu, pourvu qu'il sache écrire et soit savant.
Reste l'érudition. Le roman est sérieux, très documenté. Raphaël Jerusalmy connaît bien son sujet; nous apprenons beaucoup sur cette période et sur ce plan l'écrivain est ambitieux. Mais j'aurais préféré lire un essai plutôt qu'un roman qui manque de vie. Bref! je l'avoue, je me suis ennuyée.
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot avec cet écrivain puisqu'il paraît que son premier roman (celui-ci est le second) : "Sauvez Mozart est bon!"

Tome 1 - Aylin et Siam

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Syros Jeunesse

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16 octobre 2013

Aylin et Siam est le premier livre du Cycle des destins, roman fantasy pour la jeunesse d'Eric Simard qui paraîtra aux éditions Syros le 17 Octobre 2013. L'on nous dit que chaque livre du Cycle pourra être lu séparément; j'espère portant que l'on y retrouvera Aylin et Siam!!

La fonte des pôles accélérée par la chute d'une météorite a considérablement augmenté le niveau de la mer. Il suffira d'un énorme séisme pour que Paris soit définitivement englouti. Seuls dépassent les monuments les plus élevés semblables à des icebergs avec leur partie immergée. La survie doit s'organiser entre les différentes communautés qui sont menacées de tous côtés par les pillards, les pirates et ceux qui sont avides de pouvoir.
Aylin, une jeune fille de treize ans, est réfugiée sur l'île du mont Valérien. Siam, lui, appartient à une race étrange créée par des savants avant la catastrophe. Il vit sur la tour des Elfes. Entre les deux enfants, malgré les différences, naîtra un amour qui leur permettra de réunir les deux groupes dans une acceptation mutuelle les uns des autres. Mais avant cela, les deux héros de cette histoire vont vivre bien des aventures et affronter bien des dangers.

Le récit est intéressant parce qu'il parle à notre imagination. Ce Paris englouti, semblable à la ville d'Ys mais dont on peut encore explorer les zones cachées et une réelle bonne idée de la part de l'écrivain. Sous la mer, nous nous promenons dans les grands magasins immergés, dans les salles du Louvre, le parc du musée Rodin à la recherche du Penseur ou du Baiser… Au-dessus de l'eau, la vie s'organise autour de lieux bien connus, La tour des Elfes ou tour Eiffel, La Porte des âmes ou Arche de la défense, la Tour du Mont Carnasse pour Montparnasse… Une géographie amusante ou angoissante! Car la vie est bien difficile pour les enfants qui ont survécu, les adultes ne les dorlotent plus comme avant, et il faut vite faire preuve de courage et de maturité. C'est ce que font Aylin et Siam. L'amitié avec les dauphins et les murex sont, comme dans un conte traditionnel, des auxiliaires magiques qui plairont aux jeunes lecteurs.

Par contre, et même s'il s'agit d'un roman pour enfants (à partir de 10 ans), les personnages m'ont paru un peu trop schématiques. J'ai trouvé dommage aussi que certaines questions intéressantes soient à peine esquissées, comme celle de la responsabilité des humains, en particulier des scientifiques, qui ont créé des races par clonage, en les retenant prisonniers dans leurs laboratoires. Bien sûr, le mythe dYs est présent, la ville engloutie par punition de ses péchés. Certes, les parents d'Aylin libèrent les murex génétiquement transformés au moment de l'engloutissement et méritent ainsi le pardon. Pourtant l'idée n'a pas été vraiment exploitée jusqu'au bout. A moins que cela vienne plus tard, ce roman étant seulement un début.
A suivre donc avec intérêt.